Aperçu de SUSECON 2016 : cet automne, la technologie règne en maître !

Par : Kent Wimmer

Kent Wimmer est Director of Strategic Events, SUSE. Il a occupé un large éventail de postes au sein de l'entreprise depuis plus de 20 ans, notamment dans le domaine des ventes, du marketing et de la gestion des alliances et de la distribution. Il aime être en contact direct avec les clients, les partenaires et les prospects pour vanter les mérites des solutions SUSE et leur permettre d'apprendre tout en s'amusant. Son temps libre, M. Wimmer le passe avec son épouse et ses sept enfants, et dans les groupes de jeunes, à l'église ou dans les groupes politiques pour lesquels il fait du bénévolat.

J'adore l'automne : ses couleurs ; l'air frais du matin qui met en éveil mes sens et mon esprit ; récolter les légumes de mon propre potager, fruits d'un été de travail passionné. Mais, plus que tout, j'adore me dire qu'automne rime avec SUSECON !

La SUSECON est devenue une conférence phare du secteur pour la plupart des raisons pour lesquelles j'aime l'automne : grâce à son contenu frais et vivifiant qui stimule le cerveau et vous fait envisager de nouvelles possibilités. L'innovation n'est pas en reste et les clients et partenaires de SUSE ainsi que les amateurs d'Open Source en général découvrent de nouvelles solutions Open Source de SUSE et de projets en amont. Les personnes qui ont contribué à ces projets rencontrent les utilisateurs métiers et rien ne sera jamais plus comme avant...

Chaque année, les participants de la SUSECON me disent que la qualité du contenu de la conférence est extraordinaire. Non seulement les thèmes sont très variés, mais en plus, ils sont présentés par des ingénieurs, des chefs de produit, des clients et des partenaires SUSE qui sont en mesure d'offrir bien plus qu'un bref aperçu. Nos intervenants entrent dans le vif de leur sujet. Ils sont disponibles tout au long de la conférence pour répondre à toutes les questions des participants qui n'auraient pas été abordées au cours des présentations. Le contenu des sessions ne se concentre pas uniquement sur les produits SUSE, mais porte également sur les technologies sous-jacentes et les projets à leur origine. C'est grâce à cette approche que la SUSECON est devenue l'une des meilleures conférences techniques du secteur.

Voici un aperçu du programme de la SUSECON 2016, qui compte plus de 150 sessions !

  • 75 didacticiels techniques couvrant les produits et les technologies (venez découvrir ce qui les distingue)
    • Les didacticiels produits de SUSE incluent les dernières mises à jour des produits SUSE, notamment SUSE Linux Enterprise, SUSE Manager, SUSE OpenStack Cloud et SUSE Enterprise Storage.
    • Les projets et technologies inclus dans les sessions de didacticiel sont les suivants : Ceph, CephFS Cloud Foundry, Docker Kubernetes, KVM, LDAP, Manille, OAuth, openATTIC, OpenDOC, OpenStack, RADOSGW, SEL, SSSD, Sudoers et bien plus encore.
    • Les produits partenaires inclus dans les sessions de didacticiel sont les suivants : Active Directory, CentOS, Oracle (12c et RAC), RHEL et SAP HANA. Il y aura également de nombreuses sessions de sponsors, où ceux-ci montrent comment leurs solutions exceptionnelles s'intègrent à l'écosystème SUSE.
    • Les sessions techniques couvrent un large éventail de sujets, notamment les bancs d'essai, les Big Data, la mise en miroir des blocs, les conteneurs, DevOps, la reprise d'activité après sinistre, la haute disponibilité, le calcul haute performance, l'hyper-convergence, l'IoT, l'application de correctifs à chaud, les modules, le monitoring, le cloud public, la sécurité, le renforcement du système, l'administration du cycle de vie des machines virtuelles et bien plus encore.
  • 100 heures de formation pratique sur les produits SUSE et d'autres technologies, telles que Cloud Foundry, Docker, Kubernetes, Salt et SSSD.
  • 22 sessions axées sur l'avenir au cours desquelles les ingénieurs et chefs de produit SUSE informeront les participants de ce qu'ils préparent pour les produits SUSE qu'ils aiment. Les intervenants présentent la feuille de route du développement produit et discutent ouvertement des éléments en amont qui seront intégrés à la nouvelle génération de solutions SUSE pour les entreprises. Et les participants ont l'occasion d'aller directement à la source pour promouvoir leurs technologies préférées !
  • 16 études de cas présentées par des clients et des partenaires de SUSE qui feront part de leur expérience concrète quant à la structuration et la mise en oeuvre de solutions SUSE au sein de leur entreprise. Ces études de cas aborderont notamment les sujets suivants :
    • le déploiement de SAP HANA et l'optimisation de la haute disponibilité ;
    • la migration vers SLES sur un mainframe ;
    • le déploiement cloud avec Kubernetes ;
    • la mise en oeuvre de NFV sur SUSE OpenStack Cloud ;
    • la migration d'environnements SAN hérités vers un cluster Ceph distribué ;
    • la conversion d'un datacenter en cloud public ;
    • et d'autres cas d'utilisation clients exceptionnels.
  • 16 sessions d'entreprise au cours desquelles les participants pourront assister à des présentations détaillées des technologies qu'ils ne connaissent pas encore ou comprendre la position de SUSE au sujet de questions controversées au sein de la communauté Open Source. Ces sessions sont le moyen idéal pour lancer une nouvelle discussion sur un sujet technologique et pour en comprendre de nombreuses facettes.

Si vous souhaitez vraiment approfondir un sujet spécifique, SUSECON propose également quatre ateliers préalables moyennant un coût supplémentaire. Ces ateliers correspondent à une formation pratique d'une journée complète sous la tutelle experte de l'équipe de formation SUSE renommée. Les quatre ateliers proposés sont les suivants 

  • Sécuriser SUSE Linux Enterprise Server
  • Installer et configurer un cluster Ceph avec SUSE Enterprise Storage 3
  • Déployer un SUSE OpenStack Cloud haute disponibilité
  • Nouvelles fonctionnalités de SUSE Manager 3

Nous manquons d'espace pour rendre justice à la quantité incroyable de contenu proposé lors de la SUSECON. Pour en savoir plus, prenez quelques instants pour parcourir le catalogue des sessions à l'adresse www.susecon.com/sessions.html

N'oubliez pas non plus qu'une fois que vous saurez tout sur les technologies Open Source, vous pourrez prouver vos connaissances au monde entier ! Les participants à la SUSECON auront l'occasion de s'inscrire aux examens de certification SUS organisés sur place. Ces examens portent sur Linux, Storage, OpenStack Cloud et la gestion Linux, et leur prix et compris dans celui de la conférence ! Mais les places sont limitées, alors inscrivez-vous rapidement !

Où que vous soyez, lorsque vous vous réveillerez le premier matin d'automne, sortez et prenez une bonne bouffée de cet air frais et vivifiant. Bien vite, votre cerveau sera en ébullition et ce sera le moment idéal pour vous rendre à Washington, du 7 au 11 novembre, découvrir les technologies les plus intéressantes, rencontrer les plus grands experts et assister à la meilleure conférence du secteur technologique : SUSECON !

Comment le modèle DevOps peut contribuer à la flexibilité de toutes les entreprises en tenant compte de leurs besoins spécifiques

Par : Thomas di Giacomo

En tant que CTO de SUSE, Thomas di Giacomo a pour les entreprises la vision d'un avenir optimisé par l'informatique, basé sur le cloud et Software-defined. M. Di Giacomo était CTO et Vice President of Innovation chez Swisscom Hospitality Services et CTO d'Hoist Group, un fournisseur mondial de services informatiques pour les secteurs de l'hôtellerie et de la santé. Il est spécialisé dans les plates-formes Open Source ainsi que le développement et le support des systèmes et technologies informatiques de portée mondiale.

Introduction

Dans notre monde moderne, rapide et axé sur le numérique, les entreprises qui veulent survivre, prospérer et surpasser la concurrence doivent réagir rapidement aux changements internes et externes, sans perdre de vue leurs objectifs.

Aujourd'hui, la réussite de la plupart des entreprises s'appuie, directement ou indirectement, sur des logiciels et des applications, mais dans tous les cas, leur impact sur les performances globales est considérable. De ce point de vue, le fait d'avoir une culture adaptée et de disposer des processus et outils adéquats pour le développement d'applications et de logiciels, ainsi que pour leur distribution et leur maintenance, est non seulement nécessaire mais également crucial pour les entreprises qui veulent se démarquer et réussir dans tous les marchés.

DevOps pour améliorer l'agilité de l'entreprise

Si l'agilité de l'entreprise ne dépend pas uniquement des logiciels et de l'informatique (par exemple, il faut tenir compte de l'approche en matière de ventes et de marketing, ainsi que des modèles de services et des modèles métiers), les applications sont nécessaires à la réussite de toute entreprise. Et aujourd'hui, DevOps est l'un des meilleurs moyens d'assurer l'agilité de l'entreprise du point de vue des logiciels et des applications, des idées à la distribution sur le marché (et ainsi de suite en formant une boucle infinie). Lorsque l'on parle de DevOps, il est important de reconnaître qu'il s'agit d'une combinaison équilibrée de culture adaptée, d'outils appropriés et de processus de distribution/gestion. Si l'un de ces éléments ne suit pas, le flux ne sera pas aussi efficace que prévu ou ne fonctionnera peut-être même pas du tout.

Dans cet article, nous nous concentrons sur les outils appropriés pour DevOps dans le contexte de l'agilité de l'entreprise. Et bien que l'on puisse généraliser les processus connexes dans une certaine mesure, comme la culture, ils sont davantage spécifiques à l'entreprise ou à la situation spécifique que les outils. C'est pourquoi nous avons décidé de nous concentrer sur les outils. Nous serions cependant ravis de discuter de la culture et des processus directement avec vous.

Depuis sa création, SUSE est une entreprise Open Source véritablement ouverte. Forts d'une longue expérience dans le développement de logiciels, nous avons commencé à appliquer les principes DevOps il y de nombreuses années, avant même que le terme n'existe. Nous en avons tiré de nombreuses leçons et nous poursuivons notre quête d'apprentissage et d'amélioration, tout en créant les outils nécessaires à la prise en charge du processus DevOps. Dans l'esprit et selon la tradition de l'Open Source, ces outils sont accessibles à tous (y compris vous) et développés et utilisés conjointement par différentes communautés. Vous pouvez voir dans la figure ci-dessous comment ces outils et d'autres peut faciliter les phases DevOps.

Les phases et les outils

Avant d'aborder les différentes phases d'un flux DevOps (puisque nous sommes dans le contexte de l'agilité et des besoins des entreprises), il est important de considérer la sécurité, l'interopérabilité et la fiabilité comme des conditions préalables à toutes les étapes. Des tâches d'unité aux tâches de haut niveau, l'automatisation est également un élément fondamental de l'approche DevOps, dans le cadre de laquelle la limite entre les différentes phases devrait être aussi floue que possible afin de réduire les frictions et d'accélérer l'ensemble du flux.

Passons en revue les différentes phases d'un flux DevOps typique. S'il existe plusieurs moyens légèrement différents de représenter le flux et de le diviser en phases, la représentation basée sur le symbole de l'infini illustre une boucle DevOps générique. Comme il s'agit d'une boucle fermée, l'ordre des phases n'a pas beaucoup d'importance, mais nous allons commencer par la phase de planification. Gardez à l'esprit que la limite entre les phases doit être aussi floue que possible, ce qui explique que la plupart des outils couvrent intentionnellement plusieurs phases (c'est pourquoi la répartition en phases n'est pas une science exacte).

Planification
Il existe de nombreux outils (y compris, bien entendu, des outils Open Source) qui peuvent être utilisés pour la phase de planification : de la gestion des fonctions, des idées et des projets au suivi des problèmes, des bogues et de la collaboration en général. Cette vaste catégorie comprend des outils tels que Trello, Taiga, JIRA, Redmine, Mantis, Request Tracker et Bugzilla.

Code
Bien entendu, les développeurs ont besoin de langages de programmation pris en charge par le système d'exploitation sous-jacent ou la plate-forme sur laquelle leurs applications doivent être exécutées. Dans le cadre de DevOps, cela signifie une exécution similaire dans les environnements de développement et de production (c'est le moment/la raison d'entamer une discussion sur les conteneurs, par exemple). Les applications ont besoin d'une sorte d'environnement de développement intégré (certains développeurs ne sont pas d'accord, mais c'est un autre débat), incluant notamment la gestion du contrôle de la source (SCM) pour assurer un développement continu collaboratif.

En termes de système d'exploitation, de machine virtuelle, de cloud public ou d'hôte de conteneurs, Linux est de loin le meilleur choix pour n'importe quel codeur. Vous pouvez utiliser les programmes pour développeurs des distributions Linux d'entreprise (tels que celui fourni par SUSE) ou des distributions communautaires gratuites. openSUSE, par exemple, avec Leap et sa rolling release Tumbleweed, partage la même base de code que SUSE Linux Enterprise, ce qui permet de passer facilement de l'un à l'autre et d'en faire profiter l'ensemble de l'approche DevOps. Il est également important pour les développeurs de vérifier si leur environnement de développement leur permet de créer leur code pour leur architecture cible (x86, Aarch64, z, Power ou autre). Nous pourrions également mentionner les systèmes d'exploitation minimaux/lean/micro comme étant particulièrement adaptés à une utilisation en tant qu'hôtes. SUSE Linux Enterprise JeOS en est un exemple.

En ce qui concerne SCM, certains d'entre vous se souviennent peut-être de CVS ou connaissent peut-être Subversion. Mais l'outil de contrôle de la source que vous connaissez probablement le mieux est Git (peut-être avec le service d'hébergement Web connexe Github ou Gitlab offrant des fonctionnalités de suivi des problèmes).

Création
Une fois le codage terminé, il est temps de créer l'application, le package ou l'image. Il s'agit d'un domaine dans lequel les entreprises telles que SUSE ont été très actives, pour elles-mêmes, ainsi que pour l'ensemble de la communauté Open Source. SUSE s'est beaucoup investi dans Open Build Service, un système générique conçu pour créer et distribuer des packages à partir de sources de manière homogène et sur un large éventail de systèmes d'exploitation et d'architectures matérielles. Si vous souhaitez créer un système d'exploitation/une image hôte, Open Build Service peut être complété par Kiwi ou SUSE Studio, par exemple, ce qui permet la création et le déploiement de services de cloud public et privé ou autonomes. Open Build Service peut également être utilisé avec PackageHub pour permettre l'intégration aux distributions Linux prises en charge.

Test et intégration continue/déploiement continu
Pour continuer à profiter des avantages des pratiques DevOps, vous devez inclure des tests et une intégration permanents dans le flux. OpenQA, par exemple, est une infrastructure de test automatisée pour les applications d'interface utilisateur graphique ainsi que pour le bootloader et le kernel. Cet outil complète les tests de scripts et les contrôles des sorties traditionnels qui sont difficiles à utiliser dans ces cas. L'une des plates-formes les plus couramment utilisées pour l'intégration continue/le déploiement continu est Jenkins, mais il existe aussi d'autres solutions, comme Travis CI et Concourse.

Automatisation du déploiement et de la configuration continus
L'automatisation du déploiement et de la configuration continus est une autre phase importante du processus. Ici encore, plusieurs possibilités s'offrent à vous. De Chef (complété par Crowbar dans SUSE OpenStack Cloud, par exemple), Puppets, Juju et Ansible à Salt (intégré à SUSE Manager), vous trouverez un outil adapté à votre utilisation en fonction de votre architecture existante et vos besoins métiers, opérationnels et techniques.

Gestion et monitoring
Une fois déployées selon la philosophie DevOps, les applications sont gérées (l'orchestration des conteneurs et des ressources joue un rôle essentiel ici) et contrôlées de manière à alimenter en permanence la boucle et le flux DevOps afin d'améliorer les performances, de résoudre les problèmes ou de s'adapter à l'apparition de défauts ou de nouvelles exigences. Par exemple, combinés à Icinga, SUSE Manager permet de mieux comprendre ce qui se passe sur les systèmes et SUSE Enterprise Storage permet de régler automatiquement le placement des données afin d'optimiser les performances des applications. De nombreuses autres solutions permettent également d'obtenir des informations, telles que les solutions traditionnelles Nagios, Zabbix, Monit, Prometheus et Magnum (via SUSE OpenStack Cloud) pour les environnements conteneurisés, etc. D'autres solutions se concentrent spécifiquement sur les performances des applications, notamment New Relic et Graphite, qui fournit également des fonctionnalités d'analyse permettant d'interpréter les données (Logz.io ou ELK).

Conclusion

Que votre entreprise soit déjà experte de DevOps ou qu'elle vienne de découvrir ce concept, l'agilité de l'entreprise continuera à prendre de l'importance et les outils conçus pour vous aider à améliorer votre agilité seront de plus en plus avancés. Vous devez donc être prêt à constamment vous adapter et améliorer la façon dont vous fournissez des applications à votre entreprise. Nous avons récemment collaboré avec Tyro Payments afin de faciliter l'adoption des pratiques DevOps pour réduire les délais de commercialisation. Vous pouvez lire l'histoire de cette entreprise pour découvrir comment elle a amélioré son agilité.

Tout comme l'intégration continue et le déploiement continu pour les applications, l'adoption d'une mentalité DevOps et sa mise en oeuvre représentent un processus sans fin (ou du moins, les experts du secteur et les analystes n'en voient pas la fin pour le moment). Les étapes suivantes dépendent de votre situation, en termes d'activité, de culture existante et d'outils et de processus. Nous serions ravis de discuter du meilleur moyen de répondre à vos besoins lors de notre prochaine rencontre.

Dans les prochains articles, je partagerai avec vous notre point de vue des conteneurs et des solutions Platform-as-a-Service dans le cadre de leur lien avec DevOps et l'amélioration de votre agilité d'entreprise. Il s'agit d'éléments clés de toute stratégie DevOps et j'ai hâte de partager mon point de vue avec vous au cours des mois à venir.

Linux fête ses 25 ans

Par : Bryan Lunduke

Bryan Lunduke est le promoteur de la communauté et des développeurs pour SUSE, membre élu du conseil d'administration d'openSUSE, journaliste technologique pour Network World, auteur de livres pour geeks, podcasteur et créateur de vidéos ridicules (principalement sur Linux).

À 25 ans, je pensais que j'étais vieux. Je pensais que j'étais sage. Je pensais que j'avais accompli énormément de choses.

Comme j'avais tort !

Malgré mon quart de siècle (ce qui paraît beaucoup plus impressionnant que « 25 ans »), je n'en étais qu'au tout début. Entre 25 et 30 ans, j'en ai appris plus et j'ai vécu plus d'aventures que pendant mes 25 premières années. Et le rythme de mes expériences et aventures a augmenté de façon exponentielle depuis lors.

Aujourd'hui, j'ai 37 ans. Et il y a plusieurs choses dont je suis certain : je ne suis pas vieux. Je ne suis pas sage. Et même, si j'ai accompli beaucoup plus de choses qu'à 25 ans, je n'en suis toujours qu'au début.

Le 25 août 2016, Linux a fêté ses 25 ans. Un quart de siècle. Linux a désormais fait un quart du chemin vers ses 100 ans.

Au cours de cette période, le kernel Linux a été déployé sur un nombre incalculable d'architectures informatiques. Tout a commencé avec un petit 386, puis le système a évolué pour prendre en charge ARM, DEC Alpha, 68k, x86-64, MIPS, Z Systems, RISC, SPARC et bien d'autres.

La première version, sortie en 1991, comptait un peu plus de 10 000 lignes de code. Aujourd'hui, la version 4.7 en contient environ 22 millions. Vingt-deux millions. Cela correspond à 1 ligne de code pour chaque homme, femme et enfant dans les États de Washington, d'Oregon, de l'Idaho, du Montana, de l'Utah, du Nevada et du Nouveau-Mexique combinés.

Ce code a été créé par plus 12 000 personnes. Douze mille. Il a été distribué dans le monde entier et développé entièrement en Open Source. Le volume et la portée (et la longévité) du projet de kernel Linux sont absolument légendaires.

En 2011, lorsque le nombre total de lignes de code dans le kernel n'était qu'une fraction de ce qu'il est à l'heure actuelle, on estimait que le coût qui serait nécessaire pour redévelopper le kernel Linux (à l'aide d'un modèle de développement propriétaire fermé) dépasserait les 3 milliards de dollars américains. C'était il y a cinq ans et des millions de lignes de code ont été créées depuis lors.

Il y a vingt-cinq ans, Linux est né sur le PC de bureau doté d'un processeur Intel 386 d'un jeune Finlandais. Aujourd'hui, Linux domine le monde de l'informatique. Si l'on ne compte pas les systèmes de bureau basés sur GNU/Linux et si l'on ignore complètement tous les serveurs, routeurs et périphériques qui sous-tendent la majeure partie d'Internet pour tenir uniquement compte d'Android (qui s'exécute sur le kernel Linux), Linux détient plus de la moitié des parts de marché de tous les périphériques informatiques vendus.

Non seulement Linux a survécu pendant un quart de siècle en tant que projet, mais il a prospéré au point de quasiment dominer le monde. Quand on pense à l'évolution des autres systèmes d'exploitation de 1991, ce résultat est encore plus impressionnant.

Microsoft n'avait pas encore lancé Windows 3.1. Incroyable, mais vrai ! À l'époque, Windows 3.0 (exécuté sur MS-DOS 5.0) correspondait à la technologie de pointe de Microsoft. Windows NT n'est sorti que deux ans plus tard.

Et Apple ? MacOS System 7 venait de sortir. Pas OS X. Pas MacOS 8 ou 9. System 7.

Oh ! Le Commodore 64 était toujours en production. Ce n'est pas une blague ! Et vous pouviez toujours acheter de nouveaux ordinateurs Amiga, ainsi que le Macintosh Classic (avec son écran monochrome), qui a continué à être produit par Apple Computer pendant presque deux ans de plus.

Le nombre de kernels de système d'exploitation qui se sont succédé depuis la création de Linux est absolument stupéfiant. Linux existait déjà quand Apple avait encore le mot « Computer » dans son nom !

Ce que je trouve encore plus incroyable, c'est que SUSE existe depuis quasiment le tout début : il a été fondé en 1992, plusieurs années avant la sortie de Linux 1.0. SUSE a été aux côtés de Linux depuis presque toujours, distribuant Linux sur des disquettes lorsque c'était nécessaire.

En contemplant tout ce que Linux a accompli (et tous ses concurrents qui ont disparus depuis lors), on peut penser que le système est vieux, sage et accompli. Mais si la vie de Linux est comme la mienne, les cinq prochaines années vont donner l'impression que les 25 premières ont été sacrément ennuyeuses.

Ouvrir la voie vers un Software-defined Datacenter

Par : David Byte

David Byte est Sr. Technical Strategist au sein de l'équipe IHV Alliances chez SUSE. Il occupe des postes en contact direct avec les clients dans le domaine du stockage depuis 1999 et son expérience couvre l'intégralité du secteur du stockage. Lorsqu'il ne collabore pas avec des partenaires et des acteurs internes en vue de la mise sur le marché de solutions technologiques de pointe, il passe du temps avec son épouse et six enfants à son domicile de Jenks, dans l'Oklahoma.

Par : Larry Morris

Larry Morris est un Senior Product Manager qui se concentre sur la gamme de produits Software-defined Storage d'entreprise de SUSE. Il a rejoint SUSE en 2014 et possède plus de 30 ans d'expérience dans le développement de produits de stockage Entreprise.

Comme le suggère un récent sondage destiné aux analystes, beaucoup d'entre vous qui lisez cet article êtes conscients des avantages des Software-defined Datacenters (SDDC) : 75 % des personnes interrogées ont indiqué avoir l'intention de commencer la transition de datacenters hérités vers des SDDC au cours des quatre prochaines années. Ce nombre est élevé pour de nombreuses raisons : les datacenters hérités sont rigides, coûteux, liés aux processus et lents. À cause des silos de traitement, de données et de stockage, les entreprises dotées de datacenters hérités ont du mal à innover et à déployer de nouvelles applications, à adapter correctement leurs applications existantes, à exploiter les Big Data et d'autres nouvelles technologies et, en général, à bénéficier d'une infrastructure informatique adaptée aux activités des entreprises modernes.

En revanche, les SDDC sont agiles : il s'agit de zones sans silos dont l'utilisation revient 50 à 60 % moins cher que celle des datacenters hérités. Les SDDC sont capables de s'adapter rapidement à l'évolution de facteurs déterminants, tels que le récent modèle DevOps et les capacités de cloud computing qui favorisent l'innovation. De plus, ils sont flexibles. Les entreprises peuvent adapter leurs datacenters en ajoutant simplement du nouveau matériel et peuvent retirer leur ancien matériel ancien en migrant ses fonctions vers de nouvelle machines.

Au vu de ces avantages, on pourrait penser que davantage d'entreprises auraient déjà mis en oeuvre des SDDC. Cependant, de nombreuses entreprises qui prévoient de migrer leurs datacenters hérités vers des SDDC ne l'ont pas encore fait pour deux raisons faciles à comprendre : premièrement, elles ont beaucoup investi dans leurs datacenters hérités et deuxièmement, elles connaissent bien les processus opérationnels et de gestion de leurs datacenters hérités. Si votre entreprise fait partie des nombreuses organisations qui n'ont pas encore réalisé la transition vers un SDDC pour ces raisons ou des raisons similaires, sachez que SUSE vous offre le moyen de tester le Software-defined Pool sans avoir à sacrifier vos investissements actuels ni les processus de gestion auxquels vous êtes habitué.

Découvrez le monde du Software-defined avec SUSE Enterprise Storage

SUSE Enterprise Storage est basé sur Ceph, une technologie de Software-defined Storage Open Source Il fournit une interface unifiée pour les blocs, les fichiers et les objets, basée sur un cluster de stockage haute disponibilité et distribué de manière évolutive qui s'exécute sur du matériel standard. SUSE Enterprise Storage prend en charge les protocoles iSCSI et RBD pour le stockage de blocs, Amazon S3, OpenStack Swift et RADOS pour le stockage des objets et un système de stockage de fichiers conforme aux normes Posix appelé CephFS. Grâce à cette flexibilité inhérente, SUSE Enterprise Storage est idéal pour les environnements de stockage hérités. L'équipe SUSE Enterprise Storage prend déjà en charge SUSE Enterprise Storage avec iSCSI et prévoit d'inclure la prise en charge de Fibre Channel dans une prochaine version. Le système de fichiers CephFS fournit la base qui sera utilisée dans les versions ultérieures pour permettre également un accès à CIFS et NFS. Cela vous donne la possibilité de déployer votre Software-defined Storage (SDS) directement dans votre datacenter traditionnel, où vous pouvez progressivement apprendre à gérer votre SDS aussi facilement que vos mises en oeuvre de stockage héritées.

Découvrez le SDS à votre rythme.

Votre entreprise peut apprendre à utiliser le SDS de plusieurs façons qui s'intègrent en toute transparence dans votre datacenter existant. Par exemple, avec SUSE Enterprise Storage, votre entreprise peut utiliser le SDS comme cible de sauvegarde pour ses données d'application en utilisant les applications logicielles de sauvegarde d'entreprise actuelles du secteur.

SUSE Enterprise Storage est également utile pour le stockage des fichiers de données non structurées volumineux tels que les vidéos, les images et les autres supports visuels et sonores. Pour ce qui est des fichiers volumineux, Ceph est déjà la principale architecture de stockage utilisée avec OpenStack. Associé au protocole iSCSI, il fournit un emplacement de stockage de second niveau performant pour les images Hyper-V et VMware.

Et ce ne sont là que quelques exemples des cas d'utilisation du SDS au sein de l'infrastructure existante de votre entreprise.

Migrer vers le SDS tandis que vos investissements actuels se déprécient

Étant donné que vous avez considérablement investi dans une infrastructure de stockage traditionnelle, il est normal que votre entreprise souhaite rentabiliser cet investissement. Mais son infrastructure actuelle ne durera pas éternellement. En moyenne, le volume de données des entreprises augmente de 40 % chaque année. Les mises en oeuvre de stockage héritées typiques n'évoluent pas pour prendre en charge cette croissance des données. Votre entreprise devra donc mettre à niveau son système hérité. Si vous vous y prenez bien, cette mise à niveau coïncidera avec le cycle de renouvellement de votre matériel. Et si vous avez déjà eu l'occasion de vous familiariser avec le SDS via SUSE Enterprise Storage, il sera plus facile et beaucoup moins coûteux de migrer le stockage actuellement pris en charge par les systèmes hérités vers le SDS.

En d'autres termes, votre entreprise peut éviter une mise à niveau majeure pénible et coûteuse en profitant de son cycle de renouvellement de matériel habituel pour déployer le stockage concerné sur un système de SDS.

Un de fait, plus que deux

Avec SUSE Enterprise Storage, votre entreprise peut effectuer la transition vers le SDS pendant ses cycles de renouvellement de matériel habituels. Cela signifie que quand le moment sera venu d'effectuer la transition d'autres éléments de datacenter vers le monde du SDDC, vous aurez un composant de moins à migrer.

Mise à jour de la certification

Auteur : Kay Tate

Kay Tate occupe le poste d'ISV Programs Manager chez SUSE. À ce titre, elle est chargée d'encourager les éditeurs de logiciels à prendre en charge les plates-formes SUSE sur les principaux marchés verticaux et catégories de produits. Elle a utilisé et conçu des programmes pour les éditeurs de logiciels UNIX et Linux pendant quinze ans chez IBM, avant de rejoindre SUSE en 2009. Elle est chargée de gérer le catalogue des logiciels partenaires de SUSE, d'encadrer le recrutement de candidatures émanant du service commercial, d'orienter les initiatives de partenariat et de rationaliser les processus SUSE et PartnerNet pour les ISV.

Certifications des logiciels des partenaires SUSE

Dans ce numéro, découvrez des exemples de nouvelles technologies et de mises à jour de produits de partenaires de longue date, notamment SUSE Linux Enterprise Server 12.

Regardez notre partenaire de gestion des clés, SaltStack, présenter son nouveau produit d'entreprise, qui est maintenant disponible sur SUSE Linux Enterprise Server 12 ici.

Regardez Synopsys, l'un de nos principaux partenaires Silicon to Software du domaine EDA, déployer les mises à jour de SUSE Linux Enterprise Server 12 sur un large éventail de ses applications ici.

IBM continue à mettre à jour tous les éléments principaux de son produit Tivoli Monitoring Suite avec SUSE Linux Enterprise Server 12. Découvrez plusieurs exemples de la nouvelle stratégie de marque de son produit ici.